Voiture de service ? Voiture de fonction ? Véhicule mutualisé ? Quand on gère une flotte de véhicules, il est essentiel de bien distinguer les usages, les statuts et les contraintes associées à chaque type de véhicule. Cette catégorisation permet non seulement de mieux piloter les affectations, mais aussi d’optimiser les coûts, de répondre aux obligations réglementaires et d’apporter une réponse adaptée aux besoins de chaque service ou métier.
Chez GéoContact, nous accompagnons les collectivités et les entreprises à tirer le meilleur parti de leurs ressources en véhicules mutualisés. Cet article propose un tour d’horizon des grandes catégories de véhicules professionnels et de leurs implications pour les gestionnaires.
Voitures de fonction : un avantage individuel… à piloter avec rigueur
La voiture de fonction est attribuée à un collaborateur de manière permanente. Elle peut être utilisée pour les trajets professionnels, mais aussi personnels, y compris les week-ends et congés. Cela en fait un avantage en nature, soumis aux cotisations sociales et à déclaration fiscale.
Points clés pour le gestionnaire :
- Usage privé réel élevé
Selon plusieurs médias, la majorité des entreprises accordent un usage privé pour plus de 65 % du temps avec ces véhicules, bien au-delà des hypothèses de taxation actuelle - Exonération fiscale significative
Les véhicules de fonction thermiques génèrent environ 4 milliards € par an de niches fiscales pour l’État et la Sécurité sociale, en raison de cette fiscalité avantageuse - Suivi rigoureux du TCO indispensable
Il faut comptabiliser assurance, carburant, entretien, TAVT, et AEN. Sans outil adapté, ces coûts peuvent être sous-estimés, surtout en cas de sous-utilisation. - Sous-utilisation en journée
Dans les petites structures, un véhicule de fonction peut rester inutilisé jusqu’à 65 % du temps , représentant un coût fixe supporté sans retour effectif.
Voitures de service : usage pro uniquement, mais souvent mal optimisé
La voiture de service est mise à disposition pour des déplacements strictement professionnels : interventions, rendez-vous, astreintes. Elle n’est pas considérée comme un avantage en nature, mais son bon usage doit être encadré.
Elle peut être :
- Affectée à un agent ou un service ;
- Mutualisée dans un pool de véhicules partagés gérés via un système de réservation (solution GéoContact, par exemple).
Enjeux de gestion :
- Une traçabilité obligatoire des usages (km, responsable, sinistres) pour garantir la conformité et la maintenance.
- Un suivi des affectations pour éviter les véhicules dormants.
- Une adaptation du nombre de véhicules au réel besoin, notamment en mutualisant certaines affectations.
💡 Pour les petites structures :
La mutualisation offre un levier immédiat d’efficacité : remplacer plusieurs véhicules individuels par un pool partagé, c’est diviser le parc par deux voire plus, sans perte de service. Ce modèle permet de réduire les frais fixes et les immobilisations non rentabilisées, tout en augmentant le taux d’utilisation des véhicules. À la clé : jusqu’à 8 fois moins de véhicules nécessaires pour couvrir les mêmes besoins, et un gain net sur le TCO estimé autour de –30 %.
Véhicules utilitaires : indispensables pour les métiers techniques
Les véhicules utilitaires légers (VUL) sont conçus pour le transport de matériel, d’équipements ou de petites marchandises. Ils sont incontournables dans les services techniques, la logistique, la maintenance ou encore les interventions d’urgence.
Caractéristiques :
- PTAC ≤ 3,5 tonnes.
- Permis B suffisant.
- Soumis à des contraintes spécifiques de gabarit, d’entretien et parfois de conduite (charges transportées).
Bonnes pratiques :
- Suivi rigoureux de la charge utile et du kilométrage.
- Aménagement intérieur adapté à l’usage métier.
- Intégration dans un logiciel d’optimisation de disponibilité si plusieurs équipes se partagent le même véhicule (ex. : système de réservation Contact V10).
Camions et poids lourds : des cas spécifiques à suivre de près
Les camions (porteurs ou tracteurs) sont présents dans certaines collectivités (services voirie, propreté, logistique événementielle) ou dans les grandes entreprises industrielles et BTP. Leur gestion est plus complexe.
Particularités :
- PTAC > 3,5 tonnes (permis C requis).
- Maintenance réglementée, planification stricte.
- Coûts de carburant, d’entretien et d’assurance élevés.
Ces véhicules ne sont généralement pas mutualisés, mais ils doivent être intégrés dans la politique globale de flotte pour optimiser leur cycle de vie et éviter l’obsolescence.
Deux-roues et véhicules légers : un levier pour la mobilité urbaine
Les vélos, scooters, trottinettes et autres engins de petite mobilité trouvent leur place dans les zones urbaines denses, pour des déplacements courts ou répétés. Ils constituent une réponse écologique et économique, souvent en complément d’une flotte automobile.
Intérêt croissant :
- Gain de temps dans les déplacements intra-urbains.
- Réduction des coûts de stationnement et d’entretien.
- Amélioration de l’empreinte carbone.
- Gain de temps dans les déplacements intra-urbains.
- Réduction des coûts de stationnement et d’entretien.
- Amélioration de l’empreinte carbone.
📌 Chiffres clés :
30 % des entreprises intègrent le covoiturage, 35 % les transports publics, et 34 % partagent vélos ou deux‑roues. rapport « Baromètre des flottes et de la mobilité 2024 ».
Choisir le bon type de véhicule : une stratégie à part entière
La typologie de votre flotte doit répondre à trois critères :
1. Les besoins métiers réels : déplacements réguliers ou ponctuels, transport de matériel, distance moyenne.
2. L’environnement de travail : urbain, périurbain, rural.
3. Les objectifs de gestion : réduction des coûts, conformité réglementaire, transition énergétique.
💡 Conseil GéoContact :
pour les structures de moins de 100 véhicules, l’intégration d’un pool de véhicules mutualisés, géré via un outil comme Contact V10, permet de :
- Mieux répartir les véhicules entre les services ;
- Optimiser les taux d’usage ;
- Suivre plus facilement les entretiens et les réservations.
En résumé
Comprendre les catégories de véhicules professionnels, c’est poser les bases d’une gestion de flotte plus stratégique. Chaque type de véhicule a ses spécificités d’usage, d’entretien et de réglementation. L’objectif n’est pas seulement d’avoir le bon véhicule, mais aussi de garantir une utilisation pertinente, mutualisée quand c’est possible, et économiquement soutenable.
Avec GéoContact, vous structurez votre flotte selon vos besoins réels, vous automatisez la gestion des véhicules partagés, et vous apportez une réponse moderne aux attentes des utilisateurs.
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