(et comment y répondre dans un pool partagé)
L’adoption des véhicules électriques (VE) progresse chaque année — dans les entreprises privées comme dans les collectivités. Pourtant, sur le terrain, de nombreuses équipes expriment encore des réticences : autonomie, recharge, coût, impact écologique…
Dans les organisations où les usages sont multiples, la transition peut sembler complexe.
➡️ Le pool partagé permet justement une adoption progressive, structurée et sécurisée, en offrant aux conducteurs une expérience réelle, sans contrainte individuelle.
Chez GéoContact, nous accompagnons les gestionnaires de flotte dans cette évolution. Voici 6 idées reçues encore très courantes… et comment y répondre concrètement.
Idée reçue n°1 : « L’autonomie est trop faible »
La crainte de la panne est l’un des freins les plus répandus. Pourtant, les trajets professionnels quotidiens sont très majoritairement courts : moins de 60 à 80 km par jour en moyenne pour les déplacements des agents et salariés selon les études mobilité territoriales.
Aujourd’hui, la grande majorité des véhicules électriques dépassent largement ces besoins.
➡️ Par exemple, la PEUGEOT E-3008 propose jusqu’à 700 km d’autonomie WLTP.
Dans un pool partagé, l’optimisation est simple :
- Le bon véhicule est attribué à la bonne mission,
- Les longs trajets sont priorisés sur les modèles à plus forte autonomie,
- Les petits trajets sont orientés vers les VE “urbains”.
👉 Résultat : les conducteurs constatent eux-mêmes que leurs usages réels sont largement couverts.
Idée reçue n°2 : « Il n’y a pas assez de bornes »
Cette perception date encore de l’époque où les réseaux publics étaient limités. Mais le paysage évolue très vite.
La loi de transition énergétique prévoit 7 millions de points de recharge publics et privés d’ici 2030, dont 400 000 bornes publiques, avec 50 000 haute puissance.
Pour les organisations, un autre point-clé rassure :
➡️ dans un pool partagé, la recharge est majoritairement faite sur site, en interne, sans dépendre du réseau public.
Les outils de gestion intégrée permettent :
- De suivre le niveau de batterie en temps réel,
- D’automatiser la recharge (rappel au retour du véhicule),
- De prioriser les véhicules à recharger.
👉 Les conducteurs bénéficient d’un véhicule toujours prêt, sans se soucier des bornes publiques.
Idée reçue n°3 : « Une boîte automatique, c’est trop compliqué »
La transition vers l’électrique implique aussi un changement d’habitudes : les véhicules électriques disposent naturellement d’une boîte automatique.
Certains conducteurs, notamment ceux ayant toujours roulé en boîte manuelle, redoutent ce changement, imaginant une conduite plus complexe ou moins maîtrisée.
En réalité, c’est l’inverse : la conduite d’un véhicule électrique est beaucoup plus simple et intuitive.
Il n’y a pas d’embrayage, pas de passages de vitesses, et l’accélération est linéaire et douce. Les conducteurs apprécient souvent, après quelques minutes seulement, la fluidité et le confort de ce mode de conduite.
Dans un pool partagé, cette transition se fait encore plus facilement :
- Les conducteurs peuvent tester sans engagement,
- Les retours d’expérience internes rassurent,
- Une courte prise en main suffit pour être totalement à l’aise.
👉 Bien accompagnés, les utilisateurs découvrent rapidement que la boîte automatique simplifie la conduite plutôt que de la complexifier.
Idée reçue n°4 : « La recharge prend trop de temps »
Les bornes rapides permettent désormais de récupérer 80 % de batterie en 20 à 30 minutes pour beaucoup de modèles.
Dans une flotte partagée, le vrai changement vient de l’organisation :
- Les véhicules sont rechargés pendant les périodes creuses,
- Les recharges nocturnes stabilisent la disponibilité,
- Les tournées et missions peuvent être planifiées via un planning intégré.
➡️ Les conducteurs n’ont pas à “attendre une borne” : la recharge est anticipée et invisible dans leur quotidien.
Idée reçue n°5 : « C’est trop cher »
C’est l’un des arguments les plus intuitifs… mais aussi celui où la réalité est la plus éloignée de la perception.
Le TCO (Total Cost of Ownership) d’un VE est souvent inférieur à celui d’un thermique, notamment grâce à :
- Un coût de l’énergie 3 à 4 fois plus faible,
- Une maintenance réduite (moins de pièces d’usure),
- Des incitations fiscales favorables,
- Aucune TAVT (ex-TVS).
Dans un pool partagé, les bénéfices sont encore amplifiés :
- Meilleure rotation des véhicules,
- Bon dimensionnement du parc véhicules,
- Amortissement accéléré grâce à un usage cohérent.
👉 Le passage au VE, combiné à la mutualisation, constitue l’un des leviers les plus efficaces pour réduire les coûts directs du parc.
Idée reçue n°6 : « Ce n’est pas si écologique (à cause des batteries) »
Les débats sont encore vifs sur ce sujet. Mais les données sont très claires.
Selon le Ministère de la Transition Écologique,
➡️ 80 % des composants des batteries lithium-ion sont aujourd’hui recyclables.
Et d’après Carbone 4, sur l’ensemble de leur cycle de vie, les VE émettent :
➡️ 2 à 3 fois moins de CO₂ que les véhicules thermiques.
En France, cet avantage est encore renforcé par un mix électrique très faiblement carboné.
Dans un pool partagé, l’impact s’améliore encore :
- Meilleure utilisation des véhicules (moins d’actifs dormants),
- Consommation optimisée,
- Possibilité de réserver un VE selon le besoin réel.
👉 Le pool électrique mutualisé est une solution à forte valeur environnementale.
Conclusion : le pool partagé, levier de transition et d’adhésion
Passer à l’électrique ne se limite pas à changer un type de motorisation : c’est une transformation culturelle, technique et organisationnelle.
Le pool partagé aide à :
- Faire évoluer les idées reçues par l’expérience,
- Accompagner les conducteurs en douceur,
- Réduire les coûts d’usage,
- Sécuriser l’adoption du VE à grande échelle.
Chez GéoContact, nous aidons les organisations publiques et privées à structurer cette transition grâce à des outils simples, des données fiables et un accompagnement personnalisé.
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