Dans une entreprise ou une collectivité, un pool de véhicules partagé repose sur un principe simple : plusieurs agents ou collaborateurs utilisent, à tour de rôle, les mêmes véhicules pour leurs déplacements professionnels. Mais ce fonctionnement, aussi logique soit-il, demande une rigueur d’usage collective. Et cette rigueur, elle s’apprend.
Sensibiliser et former les conducteurs aux bons réflexes de conduite, à l’utilisation des outils de réservation ou encore aux particularités des véhicules électriques permet non seulement de réduire les risques sur le terrain, mais aussi d’optimiser la disponibilité des véhicules et de renforcer la cohésion entre les utilisateurs.
Chez GéoContact, nous sommes convaincus que la formation est un levier essentiel pour tirer le meilleur d’un système d’autopartage.
Pourquoi former les conducteurs dans le cadre d’un pool de véhicules ?
1. Prévenir les incidents et renforcer la sécurité
Les véhicules sont partagés, parfois utilisés plusieurs fois par jour par des conducteurs différents, avec des missions variées. Dans ce contexte, les oublis, les négligences ou les erreurs de manipulation peuvent vite avoir des conséquences :
- Un véhicule mal refermé ou mal garé bloque les suivants ;
- Une erreur de recharge ou un oubli d’entretien peut immobiliser un véhicule plusieurs jours ;
- Un conducteur mal informé peut déclencher une alerte ou causer un incident évitable.
Former les utilisateurs, c’est leur rappeler les bases : vérifications visuelles avant le départ, procédure de signalement d’un souci, gestion des clés, respect des règles de circulation… Des gestes simples qui évitent de nombreux désagréments.
Selon le ministère du Travail, du Travail-Emploi et de la Santé, le risque routier professionnel est la deuxième cause de mortalité au travail : en 2023, 440 personnes ont été tuées lors d’un déplacement lié au travail (trajet ou mission).
2. Accompagner la montée en puissance des véhicules électriques
L’intégration progressive de véhicules électriques dans les pools exige une adaptation :
- Différence de freinage avec récupération d’énergie (freinage régénératif);
- Autonomie variable selon style de conduite, usage, climat ;
- Recharge à planifier : moment, borne adaptée, niveau de charge restant.
Former les utilisateurs permet d’éviter erreurs coûteuses ou situations stressantes : tomber en panne d’autonomie, mauvaise utilisation de la recharge, appréhension inutile qui peut freiner l’adoption.
3. Favoriser une conduite plus douce et plus économe
Avec une flotte mutualisée, l’usure est plus rapide : usage dense, succession de conducteurs, trajets variés.
- Freinage brusque = plaquettes usées plus vite.
- Accélérations inutiles = consommation accrue, fatigue moteur.
- Non-respect des consignes = risque d’immobilisation non planifiée.
Formation à l’éco-conduite : impact immédiat et mesurable. Selon l’ADEME :
- Une conduite souple peut permettre de réduire la consommation de carburant jusqu’à 20 % dans l’usage urbain ou périurbain.
- Certaines bonnes pratiques comme ne pas laisser tourner le moteur au ralenti, diminuer la vitesse ou rouler avec pneus bien gonflés peuvent éviter plusieurs pleins par an.
📌 À noter :
Même sans boîtier télématique, un retour d’expérience peut être fait à l’oral ou lors de briefings réguliers. La culture de l’éco-conduite se diffuse par la pédagogie, pas uniquement par le contrôle.
4. Créer une culture commune de l’usage partagé
Dans un pool, on hérite du véhicule de l’autre. La qualité d’usage repose sur la solidarité et la rigueur collective.
Un conducteur bien formé, c’est aussi un utilisateur qui :
- Renseigne correctement le kilométrage ;
- Signale les anomalies en temps réel via l’écran tactile ou le système de signalement de GéoContact ;
- Rend le véhicule propre et prêt pour le suivant.
Une flotte mutualisée fonctionne bien quand tout le monde joue le jeu. La formation permet d’uniformiser les pratiques et d’éviter les comportements à risque ou irrespectueux.
GéoContact propose à ses clients une charte d’autopartage, incluant les bonnes pratiques à adopter avec des véhicules partagés et des consignes sur la recharge et la gestion du cycle de vie des véhicules.
5. Des outils et formations accessibles à tous
Même dans des parcs de petite taille (moins de 100 véhicules), il est possible de faire grand impact avec des formats simples, concrets :
- Présentation de groupe de 30 minutes ;
- Fiche d’autoformation imprimée ou disponible sur l’intranet ;
- Vidéo de prise en main des outils GéoContact (réservation, état des lieux, signalement) ;
- Quiz de sécurité ou challenge interne pour engager les utilisateurs.
Et surtout : un référent interne pour rappeler les bons gestes, répondre aux questions, assurer un suivi.
Un gain concret pour l’équipe… et pour la structure
Former les conducteurs de véhicules mutualisés n’est pas une formalité : c’est un investissement de terrain, rapide à mettre en œuvre, qui :
- Sécurise les déplacements ;
- Réduit les coûts (entretien, immobilisations, accidents) ;
- Optimise la disponibilité des véhicules ;
- Renforce l’adhésion au système d’autopartage ;
- Et donne une image responsable de l’entreprise ou de la collectivité.
En complément, la solution GéoContact permet de bloquer automatiquement un véhicule à l’approche d’un entretien ou d’un contrôle technique, d’envoyer des notifications de rappel et de suivre les données d’usage. C’est un gain de temps pour le gestionnaire… et une garantie de sécurité pour le conducteur.
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